28/09/2011

Cueillette à Paul Bert

Rêves entendus à l'angle des rues Barbusse et de Prêsles, mercredi 28 septembre 2011 de 16h à 19h

Je suis seule avec deux enfants et mon rêve est qu’ils aient une bonne situation plus tard. Mon rêve à moi, j’ai pas pu le réaliser, c’était de chanter.

Mon rêve serait qu’il y ait des personnes plus ouvertes, qu’il y ait plus de boulot. J’aimerais avoir une grande maison pour avoir ma chambre. J’aimerais voyager, faire le tour du monde. J’aimerais retourner au Maroc, en Turquie. 

Je rêve d’un peu d’animation, des pièces de théâtre, de la musique. Je rêve d’un peu de gaîté, d’amabilité. Maintenant, il y a de l’indifférence. Tout le monde est dans sa bulle. 

Je veux des grands immeubles, un monde sans Jean Moulin… Sans le collège Jean Moulin où les gens sont méchants. Des coûts réduits. On travaillerait chaque matin à 7h jusqu’à midi. Non, le lundi après-midi on travaille, on se repose le vendredi samedi et dimanche.

Un avion qui vient vous chercher pour aller à l’école. Réparer mon interphone. De nouveaux bonbons à la boulangerie. Dix bonbons par jour gratuits. Des passages souterrains pour aller à l’école. Des balançoires.

Il faudrait fermer la rue du docteur Pesqué une fois par mois par exemple le dimanche pour mettre des tables et faire un grand banquet. Tout le monde pourrait se retrouver. Qu’est-ce qu’il y a ailleurs et pas ici par exemple ?... Une ville à discuter, où parler de plein de choses, de théâtre… Ceux qui sont dans leur coin restent dans leur coin. Mais la ville évolue dans le bon sens. Le maire qui se balade à vélo ça donne envie de faire du vélo dans la ville. C’est un maire qui aurait envie de faire quelque chose. Une suggestion : il y a des jeunes entre 5,6,7 ans qui sont pas surveillés. Il faudrait mettre un sportif à dispo dans chaque quartier. Un vrai sportif pour faire faire du basket, du foot, du roller, au Pont Blanc, à Alfred Jarry, à Lénine. La mairie communiste c’était la culture mais si les jeunes veulent du sport il faut les écouter. Eduquer, rassembler, occuper, mettre des gens fiables dans les quartiers car ce sont des postes clés pour l’avenir d’Aubervilliers.

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